Banlieusarbres
Les grandes villes australiennes sont construites sur le modèle des villes américaines : un CBD (Central Business District) avec ses gratte-ciels et les cravates qui marchent vite, autour une zone résidentielle plus détendue. La différence c’est la banlieue large (des forêts) et ses banlieusards (des pademelons et autres marsupiaux) !
Dans la canopée
Nous sommes à peine à une cinquantaine de kilomètres de Brisbane et nous voici dans la forêt du parc de Lamington.
Des habitants de la région y ont installé des ponts suspendus et des échelles qui permettent de se promener dans le feuillage des arbres. Sandra affronte vaillamment son vertige et nous voilà en haut, entourés de plantes épiphytes ! Nous escaladons même des échelles qui nous emmènent presque en haut d’un arbre, à 30 mètres du sol. Un arbre, c’est solide mais on peut vous dire que quand il y a du vent, ça tangue !!
On croise beaucoup de pademelons (sorte de mini-kangourou) et ces coquins détalent à notre approche !
On voit aussi nos premiers perroquets bleus et rouges, les Crimson Rosella. On se demande comment la nature a pu inventer des choses aussi belles !
De la lumière dans la nuit
L’autre parc de la banlieue, c’est Springbrook. On sillonne dans le parc, on passe derrière des cascades (toujours superbes et oui !!), on écume tous les points de vue, on rencontre des écrevisses et encore des oiseaux multicolores.
Il y a tellement d’oiseaux qu’à l’heure du pique-nique ils sont une dizaine à essayer de nous voler notre bonne salade ! Nous battons en retraite pour sauver notre repas.
La nuit tombe mais nous n’avons pas droit à un repos bien mérité : dans une grotte, une colonie de vers luisants attend notre visite. Armés de lampes, nous rejoignons ladite grotte dont le plafond est troué et traversé par une cascade. Pour compléter cette ambiance magique, des petits points verts lumineux un peu partout…
Blue mountains
Même Sydney a droit à ses forêts à perte de vue à seulement une heure et demie de l’opéra ! Les Blue Mountains doivent leur nom à la couleur des vapeurs qui émanent des eucalyptus, mais nous e sommes pas vraiment sûrs d’avoir trouvé la brume plus bleue que dans d’autres montagnes. Pendant l’hiver, les eucalyptus transpirent probablement moins !
Olivier nous concocte un petit itinéraire, à moitié dans la vallée, à moitié dans la falaise. La veille, il faisait froid et gris mais ce matin, c’est grand soleil. C’est parti pour la rando ! La descente dans la vallée se passe sans encombre, même si les échelles sont bien raides.
Nous sommes seuls dans la forêt que nous partageons avec des cacatoès à crête jaune et un oiseau lyre (cet oiseau incroyable est capable d’imiter le bruit des tronçonneuses, des téléphones… malheureusement, il ne chantera pas pour nous).
Le passage dans la falaise surplombe la forêt et longe quelques cascades. C’est immense ! Pour finir, nous achevons nos cuisses avec plusieurs centaines de marches taillées dans la roche.
Fantastiques ces paysages !
« Banlieusarbres »… Enorme ! 🙂
Très belles photos.
Quel bon souvenir que ces magnifiques cascades des Blue Mountains !!
En plus j’ai presque l’air sportive sur les photos !! La classe !!
Pour ce qui est du vertige j’ai récidivé dans une cage à écureuil !
J’avoue que de voir surgir des pademelons de tous les côtés de la route me manque un peu !!
Ici un écureuil et deux lapins depuis la rentrée…vache maigre !
Bises à vous deux !