L’un des bouts du monde
Ushuaia s’autoproclame « bout du monde » et bien que ce surnom nous semble un peu étrange et prétentieux, c’est quand même la ville (d’une certaine taille) la plus au sud du monde. Nous y avons passé quelques jours après un vol depuis Buenos Aires, le dernier avant un bon moment !
Cap au sud
Nous sommes bien contents de ne plus prendre l’avion avant longtemps, mais il faut bien dire que l’arrivée au dessus du canal Beagle en jette. Toutes les montagnes ont leurs sommets enneigés, le reste est constitué de landes rougeoyantes et la côte est très découpée. Super panorama !
Nous arrivons à Ushuaia un dimanche et la ville est très calme. Elle nous semble touristique, mais paisible. Pour autant, ce n’est plus un petit village de pêcheurs très reculé. C’est simplement une jolie petite ville dans un cadre grandiose.
Nous apprécions mais n’avons pas l’impression d’être « au bout du monde » ! Il faut dire que nous aurons la chance d’avoir une météo hyper favorable pendant tout notre séjour, ça rend l’expérience moins « extrême ».
Le Cap Horn est quand même encore à 150 km !
Les limites de la ville sont vite atteintes et en quelques heures on profite de très belles vues du canal. Nous nous baladons une journée en bord de mer : encore une rando côtière !
Tierra del Fuego
Malheureusement, les chemins plus consistants sont encore fermés à cause de la neige, l’attraction se limite donc au parc national Tierra del Fuego (Terre de Feu). Nous y passons deux jours très chouettes à nous balader au milieu des hêtres. Beaucoup d’entre eux sont parasités par des tuckahoes (champignons) et pour se défendre, les arbres développent des excroissances qui peuvent devenir vraiment énormes.
Le soir, nous campons au bord de la mer dans une petite baie relativement abritée du vent. Les couleurs sont superbes !
Nous faisons la connaissance de pics à tête rouge, de toute une panoplie de canards et oies patagoniens et d’ibis des Andes et des castors… canadiens. Cette espèce introduite initialement pour sa fourrure fait des ravages : les arbres locaux ne sont pas fait pour survivre les pieds dans l’eau et là où les castors passent, la forêt trépasse pour de bon.
Nous discutons aussi un bon moment avec Chris et Elain, deux Australiens dans la soixantaine, qui font aussi un tour du monde.
Mais… en… buggy ! Et qu’ils ont construit eux-mêmes.
Cela fait quatre ans qu’ils sont partis, traversant des dizaines de pays et campant plusieurs milliers de fois. Ils envisagent de boucler la boucle après trois ans supplémentaires.
Tout simplement !
Vous pouvez en apprendre plus sur leur aventure sur www.ouradventurebug.com.
Le bout du monde, c’est pas chez eux, c’est chez nous ! « Penn ar Bed », le bout du monde en breton ! M’enfin, comme dirait Gaston Lagaffe. Voilà presque un casus belli avec nos chers amis sud-américains… Bon, je passerai cependant l’éponge, car c’est bien beau chez eux.
J’aime particulièrement la photo 5 et ses nuances de gris qui évoquent une aquarelle.
Et toujours autant de bonheur à vous découvrir sur les photos, vous qui nous manquez tant.
Dans l’image 3, je crois avoir trouvé un petit animal fort sympathique et joli, de caractère bien trempé mais très ouvert, qui se caractérise par sa capacité d’adaptation à toutes les latitudes et longitudes de notre planète. J’ai tout bon , comme disent les enfants ?
Un oubli de taille !
PREM’S !
Je suis émerveillée par la beauté de vos photos !!
Bravo !
Olivier on te voit sur la photo !!
Les oiseaux sont splendides (Céline tu devais être aux anges !! Des coquins à plumes !!)
Bref comme d’habitude c’est super !
Et ça fait plaisir de vous voir tous les deux en photo !!
Bises
J’ai oublié de dire que j’ai vu une Renault Fuego à Ushuaia, c’était drôle.
Félicitation, on voit que vous rattrapez le retard sur votre site…
C’est cool, cela nous donne un aperçu! Bises à vous 2