En route !
Le défi de parcourir la route entre Darwin et Melbourne dans notre maison roulante est déjà commencé. Un calcul rapide sur notre nouvel atlas routier, nous fait prendre conscience de l’immensité des distances. La partie la plus effrayante est devant nous : rejoindre Cairns depuis Katherine soit 2536 km, la vraie traversée du désert ! Quatre jours de route nous attendent.
Avertissement
Les photos ou textes que vous pourriez consulter dans le présent article ou tout article relatif a l’Australie peuvent être l’œuvre de Sandra. En particulier toute photo de type « macro » ou « coucher de soleil » dont la susdite personne s’est fait une spécialité. Les propriétaires du présent blog se tiennent garants de son respect du bon goût et de sa technique photographique.
Ça roule !
Le challenge consiste à ne pas tomber en panne d’eau et d’essence et ne pas s’endormir, la chaleur et les longues routes rectilignes nous y aidant !
Pour le sommeil, nous mettons en place des quarts : un pilote (celui qui porte les oreilles), un co-pilote et un ronfleur.
L’organisation fonctionne bien d’autant que grâce à l’iphone et quelques ingénieuses et astucieuses trouvailles la route se fait en musique !
Le plein svp
Pour le reste, la consigne est simple : dès qu’une ville se présente nous faisons le plein d’essence, d’eau et un petit nettoyage des pare-brise et vitres (les insectes étant très nombreux, nous essuierons d’ailleurs une pluie de sauterelles). Comme le dit si bien Céline, ces stations sont de vraies oasis dans le désert. Elles permettent même de se ravitailler en nourriture.
Une fois pourtant, nous essayerons de nous faire le coup de la panne en nous dirigeant vers Mont Isa, le réservoir s’étant vidé plus vite que prévu compte tenu des montées et descentes de la route. Finalement, plus de peur que de mal, nous arrivons in extremis pour relancer la machine.
Nous passons alors notre première frontière entre le Northern Territory et le Queensland. Cela nous vaudra une petite remise à l’heure des pendules (décalage d’une demi-heure, grand pays oblige).
Crunchy peanut butter
Les journées se ressemblent : lever à 6h30 (enfin réveil…) ; petit déjeuner à l’australienne : pain de mie, beurre de cacahuète (un affrontement aura lieu entre le crunchy qui contient encore des morceaux de cacahuètes et le smooth), confiture, miel et nutella (il ne faut pas se laisser abattre).
Puis il est temps de prendre la route, quelques arrêts dans les stations-services ou les aires de repos (avec barbecues évidemment). Les rencontres avec les voyageurs australiens sont nombreuses. Ils sont toujours prêts à entamer la discussion. Nous restons toujours impressionnés par le nombre de caravanes (pour certaines de véritables maisons roulantes dans lesquelles les Australiens passent jusqu’à plusieurs mois, voire un an à parcourir le pays).
Nous ferons également la rencontre des road trains (mais non pas d’accident !), véritables monstres roulants tirant jusqu’à quatre remorques et ressemblant à des arbres de Noël à la nuit tombée.
Oversize
Mais les plus impressionnants resteront les « oversize » qui précédés de voitures de police nous obligeront à nous arrêter pour libérer les deux voies de circulation pour pouvoir passer !
INCROYABLE !
Le soir arrivant tôt –vers 17h30- il est déjà temps de trouver une piste sur laquelle « poser » Capt’âne pour la nuit, afin de ne pas rencontrer de kangourous de trop près. Nous aurons souvent de la chance malgré notre retard permanent d’une demi-heure.
Et notre quotidien reprend, douche dans notre cabine improvisée, préparation du repas et dîner sous le ciel limpide de l’Australie nous laissant admirer les étoiles pour notre plus grand plaisir !
Un soir, nous serons cependant « dérangés » par le propriétaire de la piste sur laquelle nous nous sommes installés. Il se révèlera très sympatique, nous conseillant même de faire « a big fire » la soirée étant un peu fraîche ! Il s’excuse même car il risque de nous réveiller en repassant sur la route quelques heures plus tard.
Sacrés Australiens !
C’est toujours très agréable de trouver dans sa messagerie le courriel qui annonce un nouvel article ! Vite, à la lecture et aux photos…Belles toujours.
« Bêtes sauvages », qui est un appel du pied à demander desquelles il s’agit, me plaît beaucoup. Les deux soeurs réunies et hilares me réjouissent.
Beurre de cacauhètes, Nutella, miel et confiture, quel régime !
Les camions XXL sont impressionnants. Les bitumes résistent à leur poids, ou les routes sont-elles très détériorées ?
A bientôt !
Bah mince, j’ai pas compris le jeu de mot du titre 🙂
Que de beaux lieux!
Je vois que votre voyage conserve rythme frénétique!
Je vois que vous avez troqué les chaussures de marche pour un van. Je vais surveiller si vous conservez vos corps d’athlètes!
A+
Continuez à bien vous éclater les aventuriers !
Où en la barbe de sieur Olivier ?
Combien de mètres maintenant ?
Héberge-t-il des petites rongeurs et/ou volatiles dans ce torrent de poils ? 😆
Ne remue pas le couteau dans la plaie : nous etions tellement decus de ne pas en trouver un !.. on va faire des efforts pour la suite, promis.
Impossible a dire : c’est innacessible.
Hello !
J`aime bien votre table en bois: une petite touche d`elegance…
A+
ça me fait toujours autant triper votre aventure ! Profitez à fond !!!
bises
Bravo à la photographe pour les macros et les couchers de soleil… et la rédaction de l’article !