Monotrèmes
L’ornithorynque est une sorte de créature de Frankenstein de la nature : un corps de castor avec un bec de canard et des aiguillons venimeux comme les serpents, il pond des oeufs de crocodiles et allaite ses petits comme une vache !
Nous sommes allés voir de plus près cette bête curieuse !
Ornithorynque
Le parc d’Eungella est un des meilleurs endroits où observer ces créatures. Nous décidons d’y camper pour maximiser la chance de les apercevoir car ils sont plus actifs à l’aube et au crépuscule.
En fait, pas besoin de guetter pendant des heures en tenue de camouflage : dès notre arrivée nous sommes accueillis par un ornithorynque qui nage et plonge en continu. Comme il est assez craintif, il plonge et s’éloigne au moindre bruit mais revient quelques minutes plus tard. L’animal étant rapide (et probablement sadique), il plonge à chaque fois que nous sommes sur le point de prendre une belle photo.
Festin
Le soir, bivouac et menu de fête : « bush burger » avec oignons grillés, salade, fromage, ketchup et steak grillé, le tout cuisiné sur notre petit réchaud !
La nuit, les wallabies se promènent autour du campement et nous entendons le bruit caractéristique de leurs sauts.
Le réveil est matinal pour aller observer les ornithorynques. Dans la rivière, près de la tente, nous en suivons un qui fait des allers-retours et nous assure ainsi notre exercice matinal !
Nous faisons une autre promenade le long d’une rivière et cette fois, nous apercevons un varan qui dépasse d’un tronc d’arbre mort ! Il mesure au moins un mètre : un petit frère des varans de Komodo.
Plus bizarre que l’ornithorynque
Encore plus étrange que l’ornithorynque, nous croisons dans la jungle une bête hirsute faisant de la balançoire avec un sourire béat faisant penser à Laura Ingalls. Il ne lui manque plus que les couettes !!
Black Down Tabletop
Quelques jours plus tard, nous partons pour un nouveau parc national. Vous ne le croirez jamais mais il y avait une superbe cascade !
Le parc est un joli plateau rocheux boisé au milieu du désert tout plat. Ça sent (bon) le primtemps, il y a beaucoup de fleurs et les mimosas sont tout jaunes.
Dans une grande forêt d’eucalyptus, des panneaux explicatifs nous racontent l’histoire du site et le savoir-faire des Aborigènes : herbes médicinales, sève qui sert de glue, feuilles utilisées pour faire des paniers, nourriture… C’était eux les vrais écolos plus forts que Mac Gyver !
Les premiers colons ont tenté d’y introduire du bétail mais le sol était trop riche en minéraux et les bêtes sont tombées malades. Ne restent plus que les anciennes clôtures faites de branches plantées dans le tronc d’un arbre encore vivant : un peu brutal mais au moins ça ne rouille pas…
Le soir nous campons dans le bush, au milieu des vaches qui nous observent en broutant. Nous profitons d’une belle nuit étoilée avec les constellations du Sud : Scorpion, Centaure et bien sûr, Croix du Sud.
Encore un article ! Vous nous gâtez, les photos sont toujours belles, et très drôles pour certaines. J’ai particulièrement apprécié la jolie fleur devant les branches de mimosa, et l’étrange animal sur sa balançoire.
En ce qui concerne la fleur blanche, je vois bien comment vous avez réalisé les pétales : chips de crevettes ! Mais comment avez-vous fait pour le coeur ?
Ravie de voir la nage de l’ornithorynque.
Les macro-photos de droséras sont remarquables. Quel était l’appareil qui les a immortalisées ?
A bientôt, bonne route dans le froid de la Nouvelle-Zélande.
Très belle barbe olivier, je commence à être jaloux. Dommage que Céline ne joue pas le jeu en se rasnat régulièrement.
Même moi j’ai du mal à suivre le rythme !!
Encore une fois que de bons souvenirs !
Vous me manquez (même toi Olivier !)
😉
rien que de revoir ces bons bush burgers… 😛
…
Je suis contente de voir que tu assumes parfaitement la magnifique photo de Laura Ingalls !! Mais je me demande pourquoi ne pas avoir mis le film où tu fais Tarzan sur la même liane?
Quant à Céline elle n’a pas besoin de se raser pour avoir une peau de bébé !!
Et moi je la préfère sans barbe !!
Bises à vous deux !
Bravo à vous trois d’avoir réussi à faire une photo et une vidéo d’un ornithorynque ! Je crois me souvenir que c’est un défit qui avait été lancé avant même le départ de Céline et Olivier.
Bravo aussi pour toutes ces belles photos. Les macros de fleurs, mais aussi celle des martins pécheurs qui sont surement pas si faciles que ça à prendre en photo. Mais surtout celle de Céline dans le mimosa qui me rappelle plein de bons souvenirs.
L’air de rien, après ce que vous nous avez raconté au sujet de la force et de la voracité des varans, je suppose que la rencontre avec l’un d’entre eux au détour d’un chemin a pu être surprenante, voir même selon les circonstances de la découverte, effrayante !?
Par contre deux erreurs dans le billet. Une excusable, on ne parle pas de Frankenstein, mais de la créature de Frankenstein. L’autre, l’est beaucoup moins. Personne n’est et ne sera jamais plus fort que Mc Gyver !
Céline, Jean Baptiste is right. You shall let réel Line thé réal Laura ingalls, sans epilation ni rasage. Olivier n’aura qu’a bien se tenir.
Sinon je bosse avec un australien a tanger. Je lui ai montre votre site, qui la enchante. Et sachez qu’il vient au chantier habille comme vos spectateurs de rodéo bulls.
Et vous abusez d’avoir retrouve sandra sans m’en informer.
Super, comme d’habitude… par contre je suis déçue par les légendes très peu explicatives accompagnant les photos de fleurs : vous n’étiez pas censés avoir avec vous une super botaniste ? 😉